Diagnostic des kystes des maxillaires et lésions apparentées basé sur des critères radiologiques


Utlisation d'une classificaition par facettes

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En Médecine dentaire, la radiographie constitue un examen complémentaire quasi systématique après l’examen clinique. Elle peut, en particulier l’orthopantomogramme, révéler une grande variété d’images typiques ou atypiques, que celles-ci soient recherchées par cet examen ou qu’elles constituent une découverte fortuite.

Face à une image pathologique, il convient de réaliser une démarche diagnostique et d’établir un diagnostic différentiel, essentiel pour orienter la prise en charge. Il faut toutefois se garder de vouloir poser un diagnostic définitif à partir des seuls critères cliniques et radiologiques: dans tous les cas, un examen histopathologique est nécessaire.

Etablir le diagnostic différentiel nécessite d’intégrer les données cliniques (anamnèse, examen clinique) ainsi que les examens radiologiques. Il est important d’adopter une approche systématique dans l’analyse des images radiologiques, en appliquant des critères bien définis. Chaque lésion possède des caractères qui permettent de l’identifier ou de la suspecter ; ceci est également valable pour les kystes des maxillaires et les lésions apparentées. Ces critères sont le plus souvent le reflet des caractéristiques physiopathologiques de la lésion, et constituent des éléments importants pour orienter le diagnostic différentiel.

Le visiteur trouvera ci-dessous une liste des pathologies décrites, et une liste de caractéristiques radiologiques. En cliquant sur une caractéristique, la liste des lésions se restreint à celles dont la forme typique répond à la caractéristique sélectionnée. Il apparaît alors des cases à cocher à droite de chaque caractéristique de la facette, qui peuvent être cochées afin d’en ajouter des nouvelles. Un chiffre s’affiche à côté du titre de la facette, indiquant le nombre de caractéristiques sélectionnées. Il est accompagné d’une case à cocher qui, si elle est décochée, désélectionne toutes les caractéristiques de la facette. Le champ de recherche fonctionne comme une « facette libre », les lésions sont sélectionnées en fonction du texte saisi. Les outils de tri et de regroupement permettent de changer l’ordre d’affichage des pathologies et éventuellement de les regrouper par caractéristiques, mais n’effectuent aucune sélection dans la liste.

Ce site a été réalisé dans le cadre d'une thèse de doctorat en Médecine dentaire à la Section de Médecine dentaire de la Faculté de Médecine de Genève, dont le texte intégral est disponible dans l'Archive ouverte de l'Université de Genève. Les illustrations présentées proviennent presque toutes de patients traités à la Section de Médecine dentaire ; dans le cas contraire, l'origine est précisée. Le but de ce travail est de proposer une approche systématique des images kystiques des maxillaires et des lésions apparentées, et seuls les critères correspondant aux formes typiques ont été retenus pour la sélection des lésions. Cette démarche n’a pas une sensibilité diagnostique maximale, car des lésions qui présentent très rarement telle ou telle caractéristique se trouvent écartées du diagnostic différentiel. De même, la spécificité n’est pas très grande selon les caractéristiques disponibles, car certains kystes des maxillaires et lésions apparentées peuvent se ressembler. Cette limitation est compensée par le fait que la démarche proposée correspond exactement à la démarche intellectuelle qui doit être celle de tout praticien devant une image radiologique atypique : en fonction des critères diagnostiques radiologiques que lui fournit le cliché, il procède à l’établissement mental d’un diagnostic différentiel, c’est-à-dire à l’établissement d’une liste d'hypothèses diagnostiques. Cette liste permet principalement de prendre une décision pour la suite de la prise en charge : indication d’un examen complémentaire, prise en charge chirurgicale par le praticien ou un confrère, uniquement observation de l’évolution… Le fait que certaines lésions n’apparaissent pas dans le diagnostic différentiel fourni par le logiciel pour une série donnée de caractéristiques, a peu d’importance : le but est d’acquérir une démarche systématique, qui repose sur des bases générales, et qui sera de plus en plus efficace avec l’augmentation de l’expérience du praticien.





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